Les responsables informatiques sont soumis à des pressions de toutes parts.
- L'entreprise pousse la DOI à accélérer l'innovation pour tirer parti de technologies telles que le big data, l'IA et l'IoT alors que la maximisation du ROI des investissements informatiques existants laisse peu de place à la réalisation de transformations ambitieuses du SI.
- La pression de SAP pour généraliser la version S/4HANA place les titulaires de licences SAP devant le dilemme de s’engager avec des budgets limités dans une migration onéreuse tout en prenant en charge les frais de support et de maintenance du système existant.
- Le COVID-19 a obligé les responsables informatiques à agir rapidement et à s'écarter souvent de la feuille de route établie, à mettre en place des moyens de travail à distance et à prendre en charge des modèles et des processus commerciaux totalement nouveaux.
Pour connaître l’étendue et l'impact de ces pressions sur les détenteurs de licences SAP, IDG a mené une enquête mondiale auprès de centaines de responsables informatiques utilisant SAP dans une douzaine de secteurs différents et dans dix pays. Le rapport d'enquête "Navigating the Future of SAP" tire cinq conclusions clés de ces données. Bien que les résultats montrent une satisfaction générale à l'égard des systèmes SAP actuels, la frustration à l'égard du support SAP et du rythme d'innovation imposé est importante. Parmi les principaux points de données du rapport :
- 95 % des répondants ont indiqué que leurs systèmes SAP actuels répondent entièrement ou en grande partie aux besoins de leur entreprise.
Parmi les personnes interrogées, on trouve des titulaires de licences de S/4HANA, de SAP Business Suite/ECC et d'anciennes générations. Parmi les titulaires de licences utilisant SAP ECC 6.0, dont la première version date de 2005, 44 % ont déclaré que leur version répond toujours à tous leurs besoins. Au fil du temps, la plupart de ces systèmes ont été fortement personnalisés pour répondre à des besoins commerciaux spécifiques. De nombreux détenteurs de licences ne voient donc pas l'utilité de risquer des systèmes stables en effectuant une migration inutile qui pourrait n'offrir que peu ou pas de valeur.
- 80 % ont déclaré que la pandémie avait accéléré la demande d'innovation.
Selon Forbes, 97 % des responsables informatiques interrogés ont déclaré que le COVID-19 avait accéléré la transformation numérique. Des projets prévus sur le long terme doivent soudainement être délivrés en urgence.
Afin de financer la mutation vers des architectures cloud et de faire face à une demande fluctuante, il est devenu essentiel pour la survie de l'entreprise de réduire les budgets informatiques.
De nombreux responsables informatiques revoient les dépenses liées à la prise en charge et à la mise à niveau des systèmes SAP, en estimant qu'il serait plus judicieux de consacrer ces fonds à l'innovation.
- 85 % utilisent ou envisagent de faire appel à des tiers (TMA) pour optimiser les investissements SAP existants.
Face à la myriade de défis liés aux coûts et à l'innovation, les détenteurs de licences SAP cherchent des alternatives. Les résultats suivants détaillent les principales raisons pour lesquelles la tierce maintenance applicative est perçue par DOI comme un moyen d'accélérer l'innovation, de réduire les coûts, d'aider à maximiser le retour sur investissement et de financer les investissements SAP.
Bien que les avantages concrets, tels que la réduction considérable du coût du support, soient en tête des réponses, les avantages indirects, tels que la possibilité pour les équipes de se concentrer sur des initiatives stratégiques plutôt que sur les mises à niveau et la maintenance de SAP, ont également pesé lourd dans la balance.
Gartner supporte également cette stratégie en recommandant « de considérer la tierce maintenance applicative comme une alternative au support direct de l’éditeur afin de dégager les ressources nécessaires aux innovations futures. »